L’esprit occidental est comme ça : tu dois prouver ce que tu vaux avec des attestations, des certificats, des papiers, bref, des fibres de bois (souvent virtuelles) et de l’encre (tout aussi virtuelle) pour « rassurer », « prouver que… », parfois au détriment de la qualité réelle de la personne.
Les praticiens en bien-être énergétiques, et plus particulièrement en reiki, méthode japonaise, sont les premiers à savoir que ces papiers n’ont aucune valeur et que la vraie valeur est celle qui est donnée par celui qui reçoit. Les papiers sont également un signe d’orgueil, d’égo, etc. : « Tu as vu j’ai le diplôme de ceci ! La classe non ?! »
D’autant plus qu’en terme d’évolution sur le chemin du reiki (qui est aussi / surtout une philosophie de vie, on ne devient pas Maître reiki du jour au lendemain), je considère que le certificat obtenu n’est pas comme un diplôme. Il ne certifie pas que tu as bien atteint un niveau de compétences. En effet, il me semble plus honnête (déjà vis-à-vis de moi-même) de considérer ces attestations comme le commencement d’une phase de progression : tu as reçu les outils de bases, maintenant il te faut pratiquer pour confirmer tes apprentissages.
En ce qui me concerne, j’ai tout d’abord choisi un maître enseignant en qui j’ai confiance et dont les propos sont en accord avec mes convictions personnelles. C’est comme un médecin, un avocat : pour que ça fonctionne, il faut que la confiance soit là, et dans les deux sens. Sinon, le doute s’installe et pourri littéralement votre relation apprenant / enseignant.
Voici mes attestations et certificats de stage (pour des raisons de langage « administratif », il n’est pas possible de parler de formation, ni de diplôme car une formation est forcément reconnue par l’État, ce qui n’est pas le cas).